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il existe au moins deux types de stress : le stress gênant et le stress aidant.

Si le niveau de tension est adapté à l’action, il s’agit d’un stress aidant. Si l’importance que l’on accorde aux résultats de l’action est disproportionnée par rapport aux conséquences réelles, il va y avoir un supplément de tension entraînant des conséquences physiologiques, il s’agit d’un stress gênant.

Régulièrement depuis de nombreuses années des techniques nouvelles visant à combattre le stress apparaissent.

Il en existe trois grands groupes :

– Les techniques utilisant le relâchement, la relaxation, le contrôle de la respiration.
– Celles utilisant les modifications physiologiques du corps comme indicateur d’un état mental.
– Celles utilisant essentiellement les facteurs de la structure psychologique et du fonctionnement mental.

A partir du moment où l’organisme se met en alerte, il déclenche un certain nombre de réactions neurophysiologiques en chaîne. L’adaptation de l’organisme est un élément déterminant face aux situations stressantes rencontrées quotidiennement par chacun d’entre nous.

Face au stress, deux mécanismes hormonaux principaux se mettent en place : le médullo-surrénéalien et le sympathique. En cas d’urgence, ils réagissent tous deux en quelques centièmes de secondes en produisant des catécholamines.

Le médullo-surrénalien sécrète l’adrénaline et les terminaisons nerveuses (le sympathique) la noradrénaline.

Ces hormones ont pour effet d’augmenter la pression artérielle, le rythme cardiaque, le rythme respiratoire, et de libérer les glycogènes.

A la suite de réactions hormonales, un certain nombre de processus cérébraux vont être transformé. Les fonctions cognitives favorisant la réflexion sont altérées et les réactions d’anticipation sont modifiées accélération ou ralentissement. Le temps de réaction face à des situations quotidiennes est changé.

Exemple : Lors d’un entretien d’embauche en entreprise, un candidat peut développer un comportement excessif de politesse, de gentillesse, dans l’optique de séduire l’examinateur. Ce désir extrême de réussite crée un stress qui aura pour conséquence d’exagérer le naturel du candidat. Il paraîtra mal à l’aise, tendu, alors qu’il recherchait l’effet inverse. Les fonctions émotionnelles sont également sollicitées : elles peuvent soit, être inhibées, soit accentuées.

Les principaux systèmes de l’organisme peuvent aussi réagir à une situation jugée stressante et présenter les symptômes suivants :

. le système nerveux : agacement, impatience, hyper-vigilance, agressivité, des idées fixes
. le système digestif : nausées, crampes d’estomac, perte d’appétit, diarrhées
. le système respiratoire : essoufflement, hyper-ventilation
. le système dermatologique : transpiration, mains moites, poussée d’acné
. le système immunitaire : la baisse des défenses immunitaires entraîne la possible apparition d’herpès et autres infections virales et bactériennes
. le système circulatoire : hypertension artérielle

En cas de stress, trois réactions : cognitive, comportementale et émotionnelle liées entre-elles, et plus ou moins fortes selon les individus, interviennent.

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