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Le mot méditation peut s’entendre selon deux acceptations, qui malgré des différences de formes, semblent garder la meme essence.
* Selon son étymologie, le verbe méditer vient du latin « meditari » qui signifie réflechir. La méditation est alors le fait de se concentrer sur un sujet de réflexion, pour obtenir une solution.
Le sens de ce mot s’est ensuite élargi par l’ouverture des pays occidentaux aux sagesses et spiritualités orientales.
* La méditation est aussi la recherche de la vacuité, condition sine qua non de l’accès  « ce qui est ». Notons toutefois que la méditation sur la vacuité est une forme tres avancée de pratique méditative, qui ne peut réussir sans une étude intellectuelle très approfondie de ce concept, qui s’appuie sur la voie du milieu (Madhyamika en sanscrit). Un esprit serein, emprunt de bienveillance, de calme et de paix intérieure, en est la deuxième condition. Indiquons enfin que cette deuxième condition est la plus facile des deux à réaliser ; elle rendra l’esprit apte à entrer en méditation. Elle est donc tres utile, voire indispensable.
La méditation est au coeur des pratiques du bouddhisme, du taoïsme, du yoga et de bien d’autres formes de spiritualité, comme une pratique permettant d’accéder à différents états de conscience. Ceci est obtenu en se « familiarisant » avec un objet d’observation : qu’il soit extérieur (comme une fleur par exemple ou tout autre objet) ou inté&rieur (comme l’esprit ou un concept).
Les deux acceptions du terme ne sont pas incompatibles

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