L’HISTOIRE DE L’AYURVEDA

En 3000 av. J.-C., la vallée de l’Indus, actuels Pakistan et Inde, comptaient les plus grandes villes de l’époque. C’est peut-être là qu’est née l’ayurvéda. Le Rig-Véda, premier des quatre textes sacrés hindous et document écrit le plus vieux du monde, donne des descriptions de chirurgie, de prothèses et l’utilisation de 67 plantes. Vers 1200 av. J.-C., on énumérait 100 maladies et 8 spécialités médicales. La littérature védique s’est développée en différentes branches scientifiques et selon les historiens, l’ayurvéda, science védique de guérison, a été formulée vers 500 av. J.-C. telle que nous la connaissons maintenant.
Au IIIe siécle av. J.-C., le roi bouddhiste Ashoka gouvernait la majorité de l’Inde. Les villes avaient des jardins de plantes médicinales et les hopitaux ayurvédiques dispensaient des médicaments gratuits. Ashoka soutint l’expansion de l’ayurvéda en Asie de l’est, catalysant le développement de la médecine chinoise. En même temps, le physicien grec Hippocrate élaborait des idées similaires. Des textes ayurvédiques traduits vinrent stimuler le développement de la médecine arabe influençant ensuite la médecine en Europe.
On supprima l’enseignement et la pratique de l’ayurvéda vers le XIIe siècle en Inde alors sous la domination musulmane puis britannique. In ne réapparut qu’au début des année 1900. En Inde aujourd’hui, plus de 300000 praticiens de l’ayurvéda, ou vaidya, s traitent 60% des Indiens  qui utilisent l’ayurvéda comme premier système de santé. Le gouvernement indien commence à sérieusement promouvoir ce système médical indigène.

Source : L’ayurvéda – du Docteur Donn BRENNAN – TASCHEN GmbH – Duncan Baird Publishers 2006