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La dépression

Selon le docteur Patrick Légeron (2001), la quasi-totalité des patients dépressifs sont des anxieux, mais tous les anxieux ne sont pas dépressifs. Cela signifie que certains symptômes au cœur de la dépression (comme la tristesse ou la perte d’intéret pour son environnement) ne sont pas retrouvés dans des états d’anxiété et que par conséquent, ces derniers représentent les critères spécifiques de la dépression.

La dépression se caractérise par plusieurs catégories de symptômes :

– La tristesse ou « l’effondrement de l’humeur » est considéré comme le premier symptôme de la dépression par les psychiatres. La tristesse qui envahit le dépressif s’installe durablement. Le dépressif n’est plus sensible à l’environnement, aucune occasion agréable ne fait disparaître son sentiment de tristesse.

– Le deuxième symptôme caractéristique de la dépression concerne la perte d’intérêt. Le sujet mène sa vie par routine, sans intérêt pour aucun loisir, pour sa famille, pour ce qu’il aimait faire auparavant.

– La vie au ralenti constitue le troisième symptôme : la personne est de moins en moins active – ce symptôme est directement lié avec la perte d’intérêt. Le sujet est comparable à un animal en hibernation : son corps tourne au ralenti. Le dépressif donne l’image d’une personne qui semble faire le moindre effort pour toute activité de la vie quotidienne : se lever, manger, parler.

– Il y a également de nombreux retentissements somatiques : trouble de l’appétit, fatigue et douleurs diffuses.

– Les troubles du sommeil sont très fréquents. La dépression se traduit souvent par une insomnie. En effet, la personne dépressive a souvent un réveil très matinal et présente des difficultés (ou impossibilités) pour se rendormir. Le sommeil est entrecoupé de nombreux éveils – avec une diminution du sommeil profond. Le dépressif peut, au contraire, se sentir constamment fatigué et dormir plus qu’à l’accoutumé

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